Poésie de l’intime, la photographie que produit William Guidarini s’attache à l’homme dans la réalité de son quotidien. La quête de soi, dans la solitude, la mémoire et la beauté, au sein d’une civilisation de l’éphémère, est au coeur de sa démarche d’auteur.

« Il y a dans ma photographie trois composantes : géographique, autobiographique, métaphorique. La géographie, c’est le territoire sur lequel s’inscrivent mes images. L’autobiographie c’est aller au plus profond de soi-même pour trouver l’énergie créatrice et garder le fil de mon propos au delà des projets. La métaphore, c’est la passerelle entre les deux, une écriture singulière pour parler de soi tout en témoignant du réel. » William Guidarini

Ses travaux sont régulièrement exposés depuis 10 ans en France et en Italie.
Vit et travaille à Marseille (France) en tant que formateur en photographie, au garage photographie, un lieu dédié à la photographie à Marseille.

Son univers artistique est pluriel.

Homme sensible et engagé, William Guidarini se nourrit bien évidemment de photographie. Ses références se situent dans l’Amérique du milieu du XXè siècle : Walker Evans, et avant lui Lewis Hine et Eugène Atget, pour leur approche documentaire, W. Eugène Smith, pour sa photographie humaniste engagée, ses images saisissantes et dramatiques, Robert Frank et William Klein, pour leur photographie novatrice et instinctive, documentaire mais subjective, dérangeante et parfois violente, Louis Faurer pour ses atmosphères nocturnes, et enfin Saul Leiter, pour sa vision décalée de la rue, abstraite, curieux mélange de voyeurisme et de détachement, loin du documentaire. En Europe, il se sent proche de Josef Koudelka, pour la force de ses images qui créent la réalité plus qu’elles ne la représentent, Patrick Faigenbaum, pour son approche de la mémoire – des lieux, des hommes, de la lignée, Stéphane Duroy, pour sa description de la condition humaine, entre injustice sociale, ennui et résignation, et Klavdij Sluban, pour son univers intime et sombre, ses images silencieuses, au travers des thèmes qu’il affectionnent : le voyage et le confinement, sur la durée.

La musique est aussi très présente dans son univers, touché par l’univers sombre de groupe de musique Radiohead, touchant à l’intime de la solitude et du mal-être, l’approche tragique et sensuelle du chanteur Alain Bashung dans la dernière partie de sa vie artistique, la sincérité et la gravité de certaines chansons de Jacques Brel, et enfin le guitariste et chanteur anglais Fink, jonglant entre folk, rock et blues avec autant de pessimisme.

Le cinéma et notamment les réalisateurs Ken Loach, pour son réalisme désespérant de la société, et Alejandro Gonzalez Inarritu pour la force de sa narration éclatée de la rédemption et son « grain d’image » soigné.

Enfin la littérature est pour l’auteur une source d’inspiration et une matière quotidienne à la réflexion dans sa quête de sens. Il apprécie particulièrement la force du propos d’Albert Camus, mais aussi Paul Auster, l’écrivain du hasard et de la contingence, le romancier Laurent Gaudé, et le poète Ben Okri.

Ceux qui restent, William Guidarini (photographies), Laura Serani (texte)

Venise et ses îles, William Guidarini (photographies), Laura Serani, Marc Augé (textes)

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