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Amandine Freyd, Edwin Fauthoux Kresser, Géraldine Arlet, Valentine Vermeil (photographes), Flore Gaulmier (commissaire d'exposition), Damien Bouticourt (galeriste)

Valentine Vermeil puise des souvenirs dans une maison familiale, La Parentière, qui ne nous laisse pas indifférent à nos propres récits. Elle pousse sa démarche en fabriquant une camera obscura qui donne une tonalité proche des autochromes à ses images tout en y associant des archives familiales.

Amandine Freyd instaure photographiquement un rituel saisonnier intitulé Les mains négatives qui convoque à nouveau les souvenirs d’enfance. Là aussi, elle prend le parti de réaliser des images par des procédés anciens, le cyanotype, l’argentique, qu’elle croise avec le numérique pour faire une nouvelle photographie.

Géraldine Arlet pose un regard sur la réappropriation de l’image du corps. Mise à nu présente un décor où les corps sont nus au sein d’un environnement naturel. Ce travail en cours se construit sur les souvenirs de l’adolescente.

Edwin Fauthoux-Kresser explore la trame colorée de différentes photographies dont il associe et ajuste les strates jaunes, cyan et magenta, révélant ce que pourrait être la fragilité d’une image. La série Additive renvoie ainsi à la magie des premières photographies couleur. Le point commun des quatre photographes d’Amorce 2 est un vécu personnel qui fait histoire, étendu dans le temps ou bien relié à des moments éphémères. Ces moments sollicitent la mémoire, poussent à « être en quête de » : souvenirs, traces, acceptations, interrogations, expérimentations, qui s’illustrent par l’image. On décèle ainsi de multiples approches qui pourront être douce, élicate, poétique, caleureuse ou encore apaisante. Parfois, une légère tension se profile…